Infirmière de formation, je suis aujourd’hui professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, chercheuse-boursière Junior 1 Jeune leader SSA (FRQS)- Santé, chercheuse régulière au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et associée à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.

Depuis le début de ma carrière, je m’intéresse à la prévention de la coercition en santé mentale. J’ai choisi de travailler sur la prévention de ces mesures puisque c’est un type d‘intervention à la fois difficile pour les personnes qui le vivent et pour celles et ceux qui les appliquent. Pour que la coercition soit une exception, il faut d’abord comprendre le phénomène pour ensuite développer et évaluer des interventions permettant de la prévenir ou d’en diminuer les conséquences. 

J’accorde une grande importance à la recherche en partenariat puisqu’elle permet de construire un pont entre la science et les milieux cliniques afin de contribuer à transformer les pratiques. En incluant des personnes ayant fait l’objet de coercition, des proches, des intervenantes et intervenants, des gestionnaires et des groupes communautaires, il est possible de trouver des pistes de solutions plus réalistes et acceptables pour tout le monde.